Le Siècle de Louis XIV: Introduction (Chapter 1)
What follows is the French text, with accompanying English translation, of the first chapter of Voltaire’s influential work of historiography The Age of Louis XIV (1751). In this chapter he explains:
- Why this period in France is maybe the best that ever was, any time and anywhere.
- What sort of history he intends to do: not the listing of kings and wars, but the portrayal of a civilization.
I hope that, like me, you will be tickled, and not ticked off, by Voltaire’s breezy negative judgments about the Middle Ages, the Renaissance, and just about anything else that wasn’t 17th-century France. (For an opinion very different to Voltaire’s about Richelieu and Louis XIV, see Simone Weil’s essay [dated 1939-40] Quelques réfexions sur les origines de l’hitlérisme, which you can find here.)
For the use of persons wishing to improve their ability to read French, I have boldfaced a few expresses and provided some glosses and links.
1 Ce n’est pas seulement la vie de Louis XIV qu’on prétend écrire; on se propose un plus grand objet. On veut essayer de peindre à la postérité, non les actions d’un seul homme, mais l’esprit des hommes dans le siècle le plus éclairé qui fut jamais. | 1 It is not merely the life of L14 that we intend to write; we propose a greater subject. We wish to paint for posterity, not the actions of a single man, but the mentality of men in general in the most enlightened century that ever was. |
2 Tous les temps ont produit des héros et des politiques, tous les peuples ont éprouvé des révolutions: toutes les histoires sont presque égales pour qui1 ne veut mettre que des faits dans sa mémoire. Mais quiconque pense, et, ce qui est plus rare, quiconque a du goût, ne compte que quatre siècles dans l’histoire du monde. Ces quatre âges heureux sont ceux où les arts ont été perfectionnés, et qui, servant d’époque à la grandeur de l’esprit humain, sont l’exemple de la postérité. | 2 All times have produced heroes and statesmen, all peoples have experienced revolutions: all histories are almost equal for whoever is concerned only to put facts into his memory. But anyone who thinks and, what is rarer, anyone with taste, counts only four periods of note2 in the history of the world. These four fortunate ages are those in which the arts were perfected, and which, as times when the human mind has soared most gloriously3, are an example for posterity. |
3 Le premier de ces siècles à qui la véritable gloire est attachée, est celui de Philippe et d’Alexandre, ou celui des Périclès, des Démosthène, des Aristote, des Platon, des Apelles, des Phidias, des Praxitèle; et cet honneur a été renfermé dans les limites de la Grèce; le reste de la terre alors connue était barbare. | 3 The first of these centuries to which true glory is attached is that of Phillip and Alexander, or that of people like Pericles, Demosthenes, Aristotle, Plato, Apelles, Phidias, Praxiteles4; and this honor was enclosed within the limits of Greece; the rest of the then known world was barbarian. |
4 Le second âge est celui de César et d’Auguste, désigné encore5 par les noms de Lucrèce, de Cicéron, de Tite Live, de Virgile, d’Horace, d’Ovide, de Varron, de Vitruve. | 4 The second age is that of Cæsar and Augustus, made illustrious5 by the names of Lucretius, Cicero, Livy, Vergil, Horace, Ovid, Varro, Vitruvius. |
5 Le troisième est celui qui suivit la prise de Constantinople par Mahomet II. Le lecteur peut se souvenir qu’on vit alors en Italie une famille de simples citoyens faire ce que devaient entreprendre les rois de l’Europe. Les Médicis appelèrent à Florence les savants que les Turcs chassaient de la Grèce: c’était le temps de la gloire de l’Italie. Les beaux-arts y avaient déjà repris une vie nouvelle, les Italiens les honorèrent du nom de vertu, comme les premiers Grecs les avaient caractérisés du nom de sagesse. Tout tendait à la perfection. | 5 The third is the age that followed the taking of Constantinople by Muhammad II [in 1453]. The reader may recall that one saw at that time in Italy a family of simple citizens accomplish what the kings of Europe would subsequently undertake. The Medicis called to Florence the learned men that the Turks were chasing from Greece: it was the time of Italy’s glory. The fine arts had already taken on a new life there; the Italians honored them with the name of virtue, just as the first Greeks had called them by the name of wisdom. Everything tended towards perfection. |
6 Les arts, transplantés de Grèce en Italie, se trouvaient dans un terrain favorable où ils fructifièrent tout à coup. La France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne voulurent à leur tour avoir de ces fruits: mais ou ils ne vinrent point dans ces climats, ou bien ils dégénérèrent trop vite. | 6 The arts, transplanted from Greece to Italy, found themselves in favorable soil in which they at once bore fruit. France, England, Germany, Spain in their turn wanted to have some of these fruits; but either they did not come to these climates, or else they degenerated too quickly. |
7 François Ier encouragea des savants, mais qui ne furent que savants: il eut des architectes mais il n’eut ni des Michel-Ange, ni des Palladio: il voulut en vain établir des écoles de peinture; les peintres italiens qu’il appela ne firent point d’élèves français. Quelques épigrammes et quelques contes libres composaient toute notre poésie. Rabelais était notre seul livre de prose à la mode, du temps de Henri II. | 7 Francis the First encouraged learned men, but they were nothing but learned men: he had architects, but he had neither Michelangelos nor Palladios: in vain he attempted to establish schools of painting; the Italian painters he summoned did not have any French pupils. A few epigrams and a few salacious tales made up all our poetry. Rabelais was our only fashionable book in prose at the time of Henry II. |
8 En un mot les Italiens seuls avaient tout, si vous en exceptez la musique, qui n’était pas encore perfectionnée, et la philosophie expérimentale, inconnue partout également, et qu’enfin Galilée fit connaître. | 8 In a word, the Italians had everything, if you except music, which was not yet perfected, and experimental philosophy, equally unknown everywhere, and that Galileo at last made known. |
9 Le quatrième siècle6 est celui qu’on nomme le siècle de Louis XIV; et c’est peut-être celui des quatre qui approche le plus de la perfection. Enrichi des découvertes des trois autres, il a plus fait en certains genres que les trois ensemble. Tous les arts, à la vérité, n’ont point été poussés plus loin que sous les Médicis, sous les Auguste et les Alexandre; mais la raison humaine en général s’est perfectionnée. La saine philosophie n’a été connue que dans ce temps; et il est vrai de dire que, depuis les dernières années du cardinal de Richelieu, jusqu’à celles qui ont suivi la mort de Louis XIV, il s’est fait dans nos arts, dans nos esprits, dans nos moeurs, comme dans notre gouvernement, une révolution générale qui doit servir de marque éternelle à la véritable gloire de notre patrie. Cette heureuse influence ne s’est pas même arrêtée en France; elle s’est étendue en Angleterre; elle a excité l’émulation dont avait alors besoin cette nation spirituelle et hardie; elle a porté le goût en Allemagne, les sciences en Russie; elle a même ranimé l’Italie qui languissait, et l’Europe a dû sa politesse et l’esprit de société à la cour de Louis XIV. | 9 The fourth age6 is the one we call the age of L14; and of the four it is perhaps the one that comes closest to perfection. Enriched with the discoveries of the three others, it has done more in certain genres than the three together. Not all the arts, in truth, were pushed farther than under the Medicis, under the Augustuses and the Alexanderses; but human reason in general was perfected. Sound philosophy was discovered only in this time; and it is true to say that, from the last years of Cardinal Richelieu up to those that followed the death of L14, there took place in our arts, in our minds, in our manners, as in our government, a general revolution that must serve as an eternal high point to the true glory of our homeland. This happy influence did not even stop in France; it was extended to England; it excited emulation, which at that time was exactly what was needed by that intelligent and adventurous nation7; it brought good taste to Germany, the sciences to Russia; it even breathed new life into a languishing Italy, and Europe owed its elevated manners and refinement of society to the court of L14. |
10 Il ne faut pas croire que ces quatre siècles aient été exempts de malheurs et de crimes. La perfection des arts cultivés par des citoyens paisibles n’empêche pas les princes d’être ambitieux, les peuples d’être séditieux, les prêtres et les moines d’être quelquefois remuants et fourbes. Tous les siècles se ressemblent par la méchanceté des hommes; mais je ne connais que ces quatre âges distingués par les grands talents. | 10 One must not think that these four centuries were exempt from misfortunes and crimes. The perfection of the arts, pursued by peaceful citizens, does not prevent princes from being ambitious, peoples from being seditious, priests and monks from being, at times, trouble-makers and crooks. All centuries are alike as regards human wickedness; but only these four ages, that I know of, are distinguished by great talents. |
11 Avant le siècle que j’appelle de Louis XIV, et qui commence à peu près à l’établissement de l’Académie française [1635], les Italiens appelaient les ultramontains du nom de barbares; il faut avouer que les Français méritaient en quelque sorte cette injure. Leurs pères joignaient la galanterie romanesque des Maures à la grossièreté gothique. Ils n’avaient presque aucun des arts aimables, ce qui prouve que les arts utiles étaient négligés; car lorsqu’on a perfectionné ce qui est nécessaire, on trouve bientôt le beau et l’agréable; et il n’est plus étonnant que la peinture, la sculpture, la poésie, l’éloquence, la philosophie, fussent presque inconnues à une nation qui, ayant des ports sur l’océan et sur la Méditerranée, n’avait pourtant point de flotte, et qui, aimant le luxe à l’excès, avait à peine quelques manufactures grossières. | 11 Before the century that I am calling the century of L14, and which begins approximately with the establishment of the French Academy (1635), the Italians were wont to call us ultramontanes barbarians; it must be admitted that the French deserved this insult to some degree. Their fathers joined the romantic gallantry of the Moors to Gothic crudeness. They had almost none of the amiable arts, which proves that the useful arts were neglected; for when one has perfected what is necessary, one soon discovers the beautiful and the agreeable; and it is no longer astonishing that painting, sculpture, poetry, eloquence, philosophy were almost unknown to a nation that, with ports on the ocean and the Mediterranean, nevertheless had no fleet, and that, loving luxury to excess, produced very few items, and that crudely. |
12 Les Juifs, les Génois, les Vénitiens, les Portugais, les Flamands, les Hollandais, les Anglais, firent tour à tour le commerce de la France, qui en ignorait les principes. Louis XIII, à son avènement à la couronne, n’avait pas un vaisseau. Paris ne contenait pas quatre cent mille hommes, et n’était pas décoré de quatre beaux édifices: les autres villes du royaume ressemblaient à ces bourgs qu’on voit au delà de la Loire. Toute la noblesse, cantonnée à la campagne dans des donjons entourés de fossés, opprimait ceux qui cultivent la terre. Les grands chemins étaient presque impraticables; les villes étaient sans police, l’état sans argent, et le gouvernement presque toujours sans crédit parmi les nations étrangères. | 12 The Jews, the Genovese, the Venetians, the Portuguese, the Flemish, the Dutch, the English provided by turns the commerce of France, which was ignorant of its principles.8 L13, upon his accession to the crown, didn’t have a single ship. Paris contained only 400,000 souls, and was not adorned by as many as four handsome buildings: the other towns of the realm resembled those rural centers you see south of the Loire. The entire nobility, holed up in the countryside in fortified towers surrounded by moats, oppressed the farm laborers. The main roads were almost all impracticable; the towns were without police, the state without money, and the government almost always without credit9 among foreign nations. |
13 On ne doit pas se dissimuler que depuis la décadence de la famille de Charlemagne, la France avait langui plus ou moins dans cette faiblesse, parce qu’elle n’avait presque jamais joui d’un bon gouvernement. | 13 One must not hide from oneself (the fact) that, ever since the decadence of the family of Charlemagne, France had languished more or less in this weak state, because she had almost never enjoyed a good government. |
14 Il faut, pour qu’un État soit puissant, ou que le peuple ait une liberté fondée sur les lois, ou que l’autorité souveraine soit affermie sans contradiction. En France, les peuples furent esclaves jusque vers le temps de Philippe-Auguste; les seigneurs furent tyrans jusqu’à Louis XI; et les rois, toujours occupés à soutenir leur autorité contre leurs vassaux, n’eurent jamais ni le temps de songer au bonheur de leurs sujets, ni le pouvoir de les rendre heureux. | 14 It is necessary, for a State to be powerful, either that the people should have a freedom based on the laws, or that the sovereign authority should be confirmed without opposition. In France, the common folks were slaves up till around the time of Phillip-Augustus; the lords were tyrants up until L11; and the kings, always preoccupied with maintaining their authority against their vassals, never had either the time to think about the happiness of their subjects, or the power to make them happy. |
15 Louis XI fit beaucoup pour la puissance royale, mais rien pour la félicité et la gloire de la nation. François Ier fit naître le commerce, la navigation, les lettres, et tous les arts; mais il fut trop malheureux pour leur faire prendre racine en France, et tous périrent avec lui. | 15 L11 did much for royal power, but nothing for the felicity and glory of the nation. Francis the 1st encouraged the beginnings of (caused to be born) commerce, navigation, literature, and all the arts; but he was too unfortunate (to be able) to make them take root in France, and they all perished with him. |
16 Henri le Grand allait retirer la France des calamités et de la barbarie où trente ans de discorde l’avaient replongée, quand il fut assassiné10 dans sa capitale, au milieu du peuple dont il commençait à faire le bonheur. Le cardinal de Richelieu, occupé d’abaisser la maison d’Autriche, le calvinisme, et les grands,11 ne jouit point d’une puissance assez paisible pour réformer la nation; mais au moins il commença cet heureux ouvrage. | 16 Henry the Great (=IV) was going to remove France from the calamities and barbarism into which 30 years of discord had plunged it once again, when he was assassinated (murdered) in his capital, in the midst of the common folk whose happiness he was beginning to establish. Cardinal Richelieu, busy reducing (the power of) the house of Austria, Calvinism, and the great, did not enjoy a power peaceful enough to reform the nation; but at least he began this happy work. |
17 Ainsi, pendant neuf cents années, le génie des Français a été presque toujours rétréci sous un gouvernement gothique, au milieu des divisions et des guerres civiles, n’ayant ni lois ni coutumes fixes, changeant de deux siècles en deux siècles un langage toujours grossier; les nobles sans discipline, ne connaissant que la guerre et l’oisiveté; les ecclésiastiques vivant dans le désordre et dans l’ignorance, et les peuples sans industrie, croupissant dans leur misère. | 17 Thus, for 900 years, the genius of the French has been almost always kept within the narrow bounds of a gothic government, in the midst of divisions and civil wars, having neither laws nor fixed customs, changing every two centuries a language that never ceased being crude; the nobles without discipline, knowing only war and idleness; the churchmen living in disorder and ignorance, and the common folks without industry, stagnating in their wretchedness. |
18 Les Français n’eurent part ni aux grandes découvertes ni aux inventions admirables des autres nations: l’imprimerie, la poudre, les glaces, les télescopes, le compas de proportion, la machine pneumatique, le vrai système de l’univers, ne leur appartiennent point; ils faisaient des tournois, pendant que les Portugais et les Espagnols découvraient et conquéraient de nouveaux mondes à l’orient et à l’occident du monde connu. Charles-Quint prodiguait déjà en Europe les trésors du Mexique, avant que quelques sujets de François Ier eussent découvert la contrée inculte du Canada; mais par le peu même que firent les Français dans le commencement du XVIe siècle, on vit de quoi ils sont capables quand ils sont conduits. | 18 The French had no share either in the great discoveries or in the wonderful inventions of the other nations: printing, gunpowder, (big) mirrors, telescopes, the sector, the air pump (?), the true system of the universe, did not belong to them; they held tournaments, while the Portuguese and the Spanish were discovering and conquering new worlds to the east and to the west of the known world. Charles V was already lavishing on Europe the treasures of Mexico, before a few subjects of Francis I had discovered the uncultivated land of Canada; but even from the little that the French did in the beginning of the 16th century, one saw what they are capable of when they are (well) led. |
19 On se propose de montrer ce qu’ils ont été sous Louis XIV. | 19 We propose to show what they became12 under Louis XIV. |
20 Il ne faut pas qu’on s’attende à trouver ici, plus que dans le tableau des siècles précédents, les détails immenses des guerres, des attaques de villes prises et reprises par les armes, données et rendues par des traités. Mille circonstances intéressantes pour les contemporains se perdent aux yeux de la postérité, et disparaissent pour ne laisser voir que les grands événements qui ont fixé la destinée des empires. Tout ce qui s’est fait ne mérite pas d’être écrit. On ne s’attachera, dans cette histoire, qu’à ce qui mérite l’attention de tous les temps, à ce qui peut peindre le génie et les moeurs des hommes, à ce qui peut servir d’instruction, et conseiller l’amour de la vertu, des arts, et de la patrie. | 20 You must not expect to find here, (any) more than in the portrait of the preceding centuries, the great details of the wars, of the attacks on cities taken and retaken through force of arms, handed over and given back through treaties. A thousand circumstances (that are) interesting for the contemporaries are lost in the eyes of posterity and disappear, so that all that is seen is the great events that have determined the destiny of empires. Not everything that has happened deserves to be written (down). In this history, we will pay attention only to what deserves the attention of all times, to what is capable of depicting the genius and the manner of human beans, to what is capable of serving as instruction and of promoting the love of virtue, of the arts, and of one’s country. |
21 On a déjà vu ce qu’étaient et la France et les autres États de l’Europe avant la naissance de Louis XIV; on décrira ici les grands événements politiques et militaires de son règne. Le gouvernement intérieur du royaume, objet plus important pour les peuples, sera traité à part. La vie privée de Louis XIV, les particularités de sa cour et de son règne, tiendront une grande place. D’autres articles seront pour les arts, pour les sciences, pour les progrès de l’esprit humain dans ce siècle. Enfin on parlera de l’Église, qui depuis si longtemps est liée au gouvernement; qui tantôt l’inquiète et tantôt le fortifie; et qui, instituée pour enseigner la morale, se livre souvent à la politique et aux passions humaines. | 21 We have already seen what France and the other European states were before the birth of Louis XIV; we will describe here the great political and military events of his reign. The interior administration of the realm, a more important matter for the peoples governed, will be treated separately. The private life of Louis XIV, the particularities of his court and his reign, will occupy a large place. Other articles will be for (ie, will treat of) the arts, the sciences, the progress of the human mind during this century. Lastly, we will speak of the Church, which for so long a time has been linked to the government; and which, instituted to teach morality, often abandoned itself to politics and human passions. |
- Note the Latinate omission of the antecedent for “qui.”[↩]
- “Periods of note” is my free interpretation of “siècle,” otherwise = “century.”[↩]
- Literally, “serving as epochs (≈turning points) for the human mind/spirit”[↩]
- Voltaire has made all these names plural by sticking the article “des” in front of them, but English cannot do the same conveniently when the singular forms already end in an -s.[↩]
- Literally: “still referred to”[↩][↩]
- Here I translate “siècle” as “age,” but later on I translate it as “century.”[↩][↩]
- Literally., “it excited the emulation of which that clever and bold nation had need at that time.”[↩]
- Or, better: “while France was ignorant of its very principles.”[↩]
- “Credit” = “respect, confidence.”[↩]
- “Assassiner” means “to murder,” and should normally be translated that way, unless (as here) the victim is a political figure.[↩]
- A concise summary of Richelieu’s agenda.[↩]
- So I have chosen to translate “ce qu’ils ont été.”[↩]
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